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LG Un simulateur pour choisir sa prairie

LG propose aux éleveurs un logiciel simple pour déterminer les espèces et variétés les mieux adaptées à leurs exploitations.

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LES VENTES DE SEMENCES FOURRAGÈRES ont connu un recul de 37 % en trois ans. Ce sont les graminées qui ont le plus souffert (- 44 %), puis les légumineuses (- 7 %). Les mélanges fourragers ont mieux résisté (- 2 %). Les causes sont multiples : économiques, climatiques, etc. Face aux baisses des prix de leurs produits, les éleveurs ont choisi de différer le renouvellement de leurs prairies ou se sont orientés vers les semences de ferme ou premiers prix, quitte à se priver du progrès génétique offert par les nouvelles variétés. Selon l'Association des créateurs de variétés fourragères (ACVF), un ray-grass anglais permettrait un gain de 250 kg de lait par hectare et par an pour un investissement de 20 €/ha (surcoût de 4 € pour 25 kg/ha sur cinq ans). Le retour sur investissement ne se discute pas. LG dresse une perspective optimiste pour les prochaines années avec un rebond attendu de 20 à 30 % : « Les prairies vieillissent. Il faudra les refaire et l'herbe retrouve une certaine popularité : DPU herbe, préservation des sols et de l'eau, stockage du carbone, etc. Avant tout, l'herbe pâturée est de loin l'aliment le moins cher. » Deux espèces : ray-grass italien (23 %) et anglais (20 %) dominent toujours les ventes. Pourtant, avec quelque 64 variétés disponibles pour 12 espèces, sans compter les mélanges, l'offre LG en fourragères est très large. Pas toujours facile pour un éleveur de bien choisir avant de refaire une prairie. Sur son site (www.lgseeds.fr), le semencier propose un service gratuit pour lui permettre de pointer les espèces et les variétés les plus rentables pour son exploitation. Il s'agit du simulateur Profil-Prairie qui, en quelques clics, vous guide en fonction des caractéristiques du sol (pH, sensibilité au sec ou à l'excès d'eau) et du climat (hivernal et estival) vers le type de prairie le mieux adapté. Le simulateur va jusqu'à donner la valeur alimentaire attendue, donc un potentiel de production à l'hectare en litres de lait ou kilos de viande.

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